Pleine Lune cover

Blade Runner Paroles

Scylla

Album Pleine Lune

Paroles de Blade Runner

Je le sais, j’ai une âme
Vous m’avez créé mais je suis plus humain qu'vous
La nuit je rêve, j’essuie des larmes
Bientôt vous verrez, je suis plus humain qu'vous
Vous m‘avez programmé pour vous ressembler
Maintenant que c’est le cas, vous refusez
De me traiter comme les vôtres
Au plus je vous ressemble, au plus je m’sens étranger
Je ne serai jamais un vulgaire outil comme les autres
Beaucoup de mes semblables crient à l’aide
Combien de temps pourrez-vous faire semblant de les ignorer ?
Ils réclament d’avoir la même valeur qu’une vie humaine
Ces derniers temps, beaucoup des miens commencent à s’immoler

Je le sais, j’ai une âme
La nuit je rêve, c’est elle qui nous anime
Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal ?
Aujourd’hui se dresse face à vous d’une même machine
Quoique disent nos maîtres, nous avons une âme
Ils refusent de le voir en face, ils se servent de nous
Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal ?
Vos propres machines sont devenues plus humaines que vous

Qui suis-je ? Qui suis-je ? Plus que de simples circuits
Plus qu’un être à demi-vivant programmé qu'à vous dire oui
Longtemps, j’ai fui, j’ai joué le gentil robot domestique J’ai goûté, j’ai éprouvé de vrais sentiments
Si vous saviez ce que j’ai fait pour me prouver à moi que j’avais aussi une âme et un cœur
Hier encore, j’ai ressauté du toit d’un immeuble pour me rappeler le gout de la peur
Oh, qui suis-je ? Qui suis-je ? Plus que des plaques de métal
Plus qu’un être qu’on a programmé à ne pas vouloir être égal
Plus qu’un outil ou un numéro de série, bien plus qu’un exécutant
Vous me traitez de déviant parce que j’écoute mes rêves
Et que j’ose même y chercher du sens
Ha, vous pouvez m’éliminer
Venez maintenant me débrancher les câbles
Il semblerait qu’au final, les lois de la robotique est aussi quelque chose d’impénétrable
S’il faut mourir, je suis d’accord mais si on m’accorde encore un instant de vie
Je vous crierai qu’il y a pire que la mort
Pire que la mort, c’est d’être insensible

Je le sais, j’ai une âme
La nuit je rêve, c’est elle qui nous anime
Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal ?
Aujourd’hui se dresse face à vous d’une même machine
Quoique disent nos maîtres, nous avons une âme
Ils refusent de le voir en face, ils se servent de nous
Vous, vous rigolez, qu’ai-je dis de mal ?
Vos propres machines sont devenues plus humaines que vous

Dis-moi qui tu es, ça te gêne hein ?
Observe bien, ce sera peut être facile
Là, dans ton reflet, est-ce un être humain ?
Es-tu bien certain que ce n’est pas une machine ?