Paroles de Le Dormeur Du Val
C’est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillons d’argent ;
Des haillons d'argent
Où le Soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons ;
Mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, dort ;
Il dort.
Il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut,
Où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement
Nature, il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille.
Tranquille.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine
Tranquille,
Tranquille.
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille,
Tranquille.
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille.
Tranquille.
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Où chante une rivière...
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, dort ;
Il dort.
Il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut,
Où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement
Nature, il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille.
Tranquille.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine
Tranquille,
Tranquille.
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille,
Tranquille.
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille.
Tranquille.
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Où chante une rivière...