À Des Années Lumières (Adal 2) cover

Adal 2 Paroles

Hayce Lemsi

Album À Des Années Lumières (Adal 2)

Paroles de Adal 2

Grosse pointure ou grosse pourriture
Soirée mondaine, tout le monde est bourré d'thunes
Ils respectent même pas la nourriture, alors que pour elle, certains pourraient tuer
J'vois les cochons s'gaver de confiture
Quand de pauvres aigles au sol inachevés, d'un anniv' sans gâteau ni confettis
Sans histoires près de la lampe de chevet, j'ai fait du mal et j'ai payé cher
Fait d'la prison, perdu des proches
Chez moi tout est noir, poto, même l'humour j'suis p't-être le successeur de Desproges
Ramène boissons, brochettes à la tess, on viendra quand même t'embrocher la cuisse
Malgré ça, j'accuse le système d'avoir fait de nous des artistes capitalistes
On a qu'notre misère à proposer, des gauche-droite pour s'imposer
Ouais, juste avant d'imploser, miserable dîner, j'dors chez Cosette
J'aime tellement les femmes que j'en veux plusieurs, tellement l'million qu'j'en veux plusieurs
Une chance on en a qu'une seule, j'tire pour la mif, qu'un frère et qu'une sœur
C'est qui cette pétasse dans mon king size ? J'me rappelle même pas d'la nuit passée, gros
J'suis dépassé comme dirait Moha, le passé s'est mal passé, les shotas patientent près du patio
C'qui m'fait tenir, c'est ma passion, j'sais qu'un de ces quatre, une balle dans ma cabeza
J'donnerai pas un du ratio

Ça déchire le cœur d'casser tête-à-tête avec son gars sûr
Nos sœurs sont en pleurs, nos mères sont en pleurs, tant pis la fierté prendra l'dessus
J'suis un nerveux qui veut pas trop parler, chez nous les bonhommes sourient à la vie
C'est le plus gentil qui t'baise ta grand-mère, t'expulse de ton propre navire
Frères Lumière, y a toujours l'inspi, c'est nous qui donnons les cours à l'instit', coucou
En promenade collective, la Spip m'a dit : "Je n'en ai pas vu beaucoup"
J'ai le cœur de Goku, je n'porte plus de Roku, j'n'achète jamais de Dior aux keh, j'passe de Chivas à Muruku
J'crois bien qu'c'est l'heure de quitter la street, la vie c'est court, la vie c'est rapide
J'suis dans l'bus, j'colle ma tête à la vitre, tous les jours j'me bats, j'prends pas la fuite
J'ai peur de faire du mal à mes frères, mon père, ma daronne, c'est mes repères
J'suis solo, dans ma tête, c'est la guerre, qui viendra m'sauver quand j'serai à terre ?
Donc à c'qui paraît, tu nous envies, paraît qu'toi tu rêves d'être une re-sta
Tu sais pas c'que j'serais prêt à donner pour retourner dans l'anonymat
Ils m'demandent c'que ça fait d'être heureux, j'leur réponds qu'j'en ai aucune idée
J'préfère être inconnu sur la piste que d'prendre des photos dans l'V.I.P
Honnêtement j'vais t'dire la vérité, j'comprendrai jamais la musique
On parle un peu trop des rappeurs, on parle pas du public hypocrite
Parce qu'ils t'félicitent à tes débuts mais t'crachent dessus avec les années
Suffit d'une seule erreur de parcours et tu deviens l'rappeur le plus blâmé
Quand j'croise tous les nouveaux rappeurs, ils m'considèrent comme un ancien
"Mon re-frè, est-ce que tu rappes encore ? Mon re-frè, dis moi, qu'est-ce tu deviens ?"
J'ai pas changé, j'suis toujours le même, avec Hayce, j'sors album en commun
La vie continue et j'ai appris, va leur dire que j'suis jamais parti