Jacques Higelin

Kyrie Eleison
Kyrie eleison
Quand sonne le glas
je sors mon trombone
et j'entonne la sonnerie aux morts
devant le monument
ou les morts vivant chantent
kyrie eleison
qu'elle était belle douce et cruelle
un regard d'ange
comme madone
à faire ce damner tous les saints du paradis et de l'enfer réunies
j'adore la vie, l'amour, la mort
tous ce qui rugit, qui jouit qui mord
le déferlement des orages
tous ce qui fait grim-per aux ri-deaux du ciel
avant d'plonger six pieds sous terre
je t'aimais si fort
que cet amour là
ma brulé le corps et l'âme
la vie, la mort
moi ça me laisse froid
vu qu'on a pas
vraiment le choix
du jour, du lieu ou du programme
et qu'on se demande à qui voudra rendre l'âme
la vie est une graisse ardente
elle nous dévore, elle nous enchante
nous fait traverser les miroirs et nous plonge au fond du grand entonnoir
Sans Kyrie Eleison

(Grazie a morgan per questo testo)

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