Vaccin Contre L'automne cover

Au Nom Du Père... Noël Paroles

Hippocampe Fou

Album Vaccin Contre L'automne

Paroles de Au Nom Du Père... Noël

y'a des gâteaux dans l'église
oui, c'est ?
tous les catos se déguisent en musli ou en fejui.
on m'appelle le daron, le curé déluré, le dj.
je promène mon tigre en laisse,
pendant la messe il rugit.
je tape des scratches
sur les cheveux des blondes platines,
championnes de catch.
nombreuses sont les vieilles coquines
qui sont trop fan de moi, le gourou,
le roi du kung-fu, du slip kangourou,
toujours de bon goût sous ma soutane.

ma profession, une dévotion,
bien écouter les confessions,
m'emplire de récits polissons,
les conter lors de processions.
mes digressions sont descriptions
d'indigestion, d'indiscrétion
mais la prêche et la restriction
a stimulé la création.
c'est bon ça ! si dansant !
ce bon son, cet encens,
Ça ne se partage pas avec des enfants.
quand un mioche m'approche refrain : au nom du père... noël (x4)

j'ai passé une jeunesse austère
a prier dans un monastère,
a mon entrée mes nouveaux frères
m'ont confisqué mon beau hamster.
j'y ai vécu une vie d'ascète,
pendant dix-sept ans mon assiette
ne s'est emplie que de munster,
de soupe de poulpe aux légumes verts.
unique attraction, l'encyclopédie,
où il y avait des trous dans les photos de mata hari,
dans les plans des quartiers chauds du bon vieux paris,
et même dans le canon du magnum de l'inspecteur harry.

tous ces vieillards courbés, rouillés,
toute la journée agenouillés,
arborant la neutralité,
sur leurs paumes des psaumes tatoués.
certains atteints de cécité,
nécessitaient des soins,
regard vitreux face aux vitraux,
ces vieux citaient les saints.

aujourd'hui j'écris mes visions sur du papier d'alu,
déflorer marie pendant qu'elle suce l'orteil de jésus.
silence ! mon frère, je respecte les croyances,
j'ai cru au père noël jusqu'à quatre ans... alors tu penses.

refrain : au nom du père... noël (x4)

mes absences dues à l'absinthe
se compte sur les doigts des mains des nonnes enceintes.
si le pape vient je l'esquinte,
car il a interdit aux siens la capote et l'étreinte.

quand je fume du bédo,
je fais un bide au lit,
car je vois ma libido
carrément démolie.
alors je grimpe aux rideaux,
sur la tringle, je lis
a mi-voix la biblio
de ma bible impolie.

ma gourde remplie d'eau de vie
de l'eau guérit les sourdes
et les frappés par la foudre.
et si lucifer veut me crucifier,
je sais comment faire pour le purifier.
même enterré au père lachaise
je resterai chaud comme la braise,
ferai un film avec les os de méliès aux effets spéciaux,
géricault à la lumière,
apollinaire au scénario,
acteur principal : molière,
chopin composera la bo.

refrain : au nom du père... noël (x4)

(Merci à Carolina pour cettes paroles)