Eurêka cover

Electron Libérable Paroles

Hayce Lemsi

Album Eurêka

Paroles de Electron Libérable

Je viens d’un monde à l’envers où la colère est passagère
Une fois qu’on a tout saccagé, la kalash côté passager
Puis c’est le passage à tabac
Toujours insolent de la vérif au passage à la barre
Et dans le passé j’me revois, j’cassais la baraque, j’cassais la démarche
Avec M’baraque et Papada dès le plus jeune âge
Démarrage, Hold up, mets les porcs, hors d’eux
Vends la dope dans le hall, y’a comme une odeur d’bonne beuh
Ma belle si ton cœur est à prendre laisse-moi t’apprendre par cœur
Ou laisse-moi taper ton tarpé puis t’faire tomber sur répondeur, Hay'
Rappeur, toi qui vendrait même ta zic pour un clou
Tu viens juste d’arriver, poto reste tranquille
Tu prends l’patron du cirque pour un clown
Cesse de gesticuler quand Lucky Luke a le canon calé dans les yeuks
Hayce fait ci, Big Lemsi fait ça
Trop de facéties, je t'ai passé ça, sisi sossa
97 j’débute sur cassettes, pour les mettre à sec j’suis une star
La scène, c’est mon firmament, comme le diamant j’ai plusieurs facettes
L’envie de dévorer la vie de m’envoler vers la vallée des vers m’est délibérément venu je n’étais qu’un petit crapaud, yeah yeah, un young bikow yeah yeah
J’étais vil et vénal envie d’un nouvel horizon, venin dans les veines, envie de khalis dans les valises et dévaliser les châteaux yeah yeah, el chapo yeah yeah

Électron Libérable, yeah ow
Dédic-hayce à tout les frères qui tournent à Poitiers
Vivonne à Orléans-Saran
Tout les chtars de France, tout les chtar du monde
Ouais la cité est là Y’a toujours l'mirador dans ma ligne de mire, même en portant c’putain d’haki d’monitor
J’ai coffré ma hlel à Mirabeau, j’ai investi vers Michel Ange Molitor
Un jour un an-ienc m’a dit « les temps changent », j’ai répondu « les gens changent avec le temps »
Et les peines de prisons changent avec le teint, quand y’a plus rien à gratter les putes changent de camps
Tu m’parles de ta carrière gros j’m’en bats les couilles, faut qu’j’assure la famille jusqu’au Vieux Kouba
Porsche 911 des yeux de grenouilles, on s’est débrouillé sans faire de mea culpa
Vicère pas les femmes enceintes qui veulent fumer du crack, hein hein
Calcule pas les michto qui suceraient le premier venu pour un sac, hein hein
Dans le four j’me fiche de c’qu’on dit sur moi, car l’important c’est de rester soi-même
Comme d’hab je prends la presse traditionnelle à contrepied pendant le temps additionnel
Tu verrai la cuisine dans ma planque, ça fait de la physique comme Max Planck
J’attends la floraison de ma plante, j’ai le calibre de la bac nord sur ma tempe
Sorti d’hebs mes gars sûrs m’attendent. On a piétiné braqueur de fourrures
J’passe en caravane, et j’ramasse plus de chiennes que la fourrière
J’voulais pas t’faire de mal c’est l’appât du gain, j’voulais pas t’faire le mal c’est l’appât du gain
J’ai dû tenir les murs j’étais mort de froid, j’ai tapé la galette j’étais mort de faim
C’est fou c’qu’on peut faire avec un tarpé, la cavale me fatigue j’veux plus fuir maman
J’ai l’impression que la vie me tire la langue, qu’les étoiles ne brillent plus dans mon firmament
On confond l’bonheur avec un fer allemand, fait la misère à tout l’monde sans savoir pourquoi
Elle m’a dit « Jette les chiennes dans ton répertoire, Big Lemsi j’t’aime tellement que j’tuerai pour toi »
La mâchoire du boer bull et l’œil du tigre, j’peux te jeter du pont prendre Moretti
Tu vas pas ré-ti, arrête ton cinéma tu vas pas ré-ti