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Artiste:
Bernard Joyet
Titre:
Un Ragga Abscons
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Un Ragga abscons Quelques folliculaires, plumitifs malévoles, Zoïles cacographes, et craqueurs icastiques Jabottent, baguenaudent giries et rocamboles, Et daubent roguement mon chant cataglottique... Ils veulent m'embâter, ces apocos jocrisses... J'élude leurs pasquilles, et je n'ai pas le choix: C'est ma signifiance, je suis à rémotis! C'est notre schibboleth à mon public et moi. Pacants in poculis, des bégauds alouvis Hurlupés gongonnés clabaudent à l'envi... Prêts à patricoter, guettant la chape-chute, Ils sont mal oculés s'ils croient qu'ils me tabutent! Je n'ai me direz-vous qu'à les contre-pointer, Et pour les raccoiser, jober leurs galimarts Avec picoterie et perténacité, Brocarder ces pasquins, dardiller ces langards. Foin de ces garouages et de ces crabaudières, J'abhorre picottins rogatons ripopées. Abstème, moi? nenni! je prélibe un bon verre; J'aime gobelotter un rouquin bouqueté... L'uchronie d'un abscons cénobite en cuculle, Zélote abigoti guettant la parousie, Vil crapoussin gourmé conoïde homoncule, Voilà bien plus abstrus que mes amphigouris! Ah! Se déboutonner face à la turlutaine, Dégoiser à gogo des godants, des églogues, Escobarder, gausser, morguer ribon-ribaine Se gaudir avec vous, et conjouir dans les gogues! J'ai quelque rimbobo de voir le peuple heureux Quand les mots rarescents de mes chansons l'engantent... Glossographe averti, métromane ubéreux, Je veux lui impétrer la belle paraguante. Et si, bredi-breda, pour t'emberlucoquer, Public chéri, j'usais d'un canulant babil, Désheuré, défléchi de me voir forligner, Rogneux, tu gaberais mon verbiage labile! En d'autres termes, tu ne me comprendrais pas...